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Archibad

16 juillet 2011

Lolita Pille m'emmerde

Jusque là j'ai pas choqué grand monde vu que la plupart des critiques que j'ai pu lire à son sujet sont assez peu élogieuses.
MAIS, tiens toi au pinceau j'enlève l'échelle, moi Lolita Pille elle m'énerve parce qu'elle ecrit BIEN, cette gredine. Le seul souci c'est qu'elle écrit sur de la merde.

Prenons pour exemple son bouquin le plus connu, Hell.
Hell, c'est l'histoire d'une pétasse d'une 16e (pour l'instant je paraphrase son bouquin, "je suis une pétasse" c'est la 1ère phrase du bouquin) qui sort tout le temps, qui se drogue, qui méprise tout le monde du haut de ses 18ans et de sa culture littéraire qu'elle pense prodigieuse (ça à la rigueur on lui pardonne, à 18 ans on a toujours l'impression d'être trop intelligent pour son âge).Et euh voilà, fin du bouquin (ou presque, une histoire d'amour dramatique et c'est plié). En clair : tout le long du livre, on t'explique que tu es une sous merde parce que tu ne roules pas en porsche, car évidemment le rêve ultime de tout un chacun est de rouler en porsche, qu'accessoirement si tu es pauvre tu es forcement vulgaire et inculte et qu'en gros ta vie ne sera jamais qu'un gros tas de merde.
Là, tu me demandes : et pourquoi t'as apprécié ce bouquin, alors, connasse?

Déjà je te répondrai que tu me parles pas comme ça sinon tu vas t'en prendre une voire même deux.
Ensuite, pour ma défense, ce bouquin je l'ai lu j'avais 16 ans, donc tout ce qui était sex drugs & rocknroll je trouvais que c'était le comble du cool.
Et surtout, si tu oublies le contexte à chier de l'histoire et le ton condescendant, bah... faut reconnaître un certain talent d'écriture. C'est un texte volontairement violent, saccadé, mais qui tient la route et le rythme. Et c'est une histoire d'amour, bien qu'un peu cliché, au final joliment raconté. On y retrouve bien les émois du premier amour, le désespoir du premier chagrin d'amour, on se laisse au final gentiment emmener malgré l'envie de gifler les personnages.
Et au final Lolita Pille réussit son coup : elle réussit à nous faire éprouver de la tendresse et de la pitié pour des personnages qu'on trouve au départ à la rigueur fascinants, mais fort peu attachants.

J'aurai donc gardé une bonne opinion de Lolita Pille si Hell était son unique livre.
Le problème c'est qu'elle en a écrit d'autres.
Je te parlerai pas de Crépuscule Ville, je l'ai pas lu, j'ai eu la flemme.
Mais parlons de BubbleGum. Ca va être rapide : tu prends Hell, tu changes un peu l'histoire (en encore pire) et voilà, t'as BubbleGum. Voilà donc pourquoi Lolita Pille m'emmerde (pour la même raison que Beigbeder m'emmerde d'ailleurs, mais c'est un autre sujet) : d'un talent certain, elle ne fait pas grand chose, et surtout elle ne sort pas de son schéma "parlons de gens ultra riches ultra pédants et montrons qu'en fait ils sont trop à plaindre, et au passage montrons au lecteur quelle vie merveilleuse nous avons qu'il ne connaitra jamais". Ca marche pour un bouquin, pas pour 15.

N'ayant pas lu Crépuscule Ville, je garde espoir qu'elle ait corrigé ce gros défaut. La suite au prochain épisode donc.

Morceaux choisis :

On vit... comme des cons. On mange, on dort, on baise, on sort. Encore et encore. Et encore... Chaque jour est l'inconsciente répétition du précédent: on mange autre chose, on dors mieux, ou moins bien, on baise quelqu'un d'autre, on sort ailleurs. Mais c'est pareil, sans but, sans intérêt. On continue, on se fixe des objectifs factices. Pouvoir. Fric. Gosses. On se défonce à les réaliser. Soit on ne les réalise jamais et on est frustré pour l'éternité, soit on y parviens et on se rend compte qu'on s'en fous. Et puis on en crève. Et la boucle est bouclée. Quand on se rend compte de ça on a singulièrement envie de boucler a boucle immédiatement, pour ne pas lutter en vain, pour déjouer la fatalité, pour sortir du piège. Mais on a peur. De l'inconnu. Du pire. Et qu'on le veuille ou non, on attend toujours quelque chose. Sinon, on presserait sur la détente, on avalerait la plaquette de médocs, on appuierait sur la lame de rasoir jusqu'a ce que le sang gicle...


Je ne fais rien comme tout le monde, ou alors je le fais mieux.

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16 juillet 2011

Orgueil et Préjugés de Jane Austen


Ce bouquin porte bien son nom, car du fait de sa notoriété, avant même d'avoir commencé à le lire, tu ressens orgueil et préjugé :
Orgueil, car ça en jette un peu de balancer dans un diner mondain "ouais en ce moment, je lis orgueil et préjugés, j'avais envie de me reposer avec une lecture facile tu vois". NB : si on se réfère à la définition exacte, je parle en réalité ici de vanité, car comme le rappelle Austen au début de son livre : "La vanité et l'orgueil sont des choses différentes, bien que les deux mots soient employés comme synonymes. On peut être orgueilleux sans être vaniteux. L'orgeuil vient de l'opinion que nous avons de nous-mêmes, la vanité, de ce que nous voudrions que l'on pensât de nous". Mais comme Austen le précise, les 2 sont utilisés comme synonymes, donc fais pas chier.
Préjugé, parce qu'avant d'avoir commencé à le lire, tu as une idée préconçue de ce livre: livre à l'eau de rose, livre pour gonzesse, livre féministe, livre qui t'évoque des images issues de "marie antoinette" de sofia coppola ou du film du même nom avec keira knightley etc... ce livre est beaucoup trop connu, beaucoup trop de gens s'en réclament ("c'est mon livre préféré hihihihi"), pour qu'on ait pas une opinion préconçue à son sujet.

Bref. Tout ça pour dire que lire ce livre en se défaisant de l'idée qu'on s'est fait de sa lecture et de ce qu'elle allait provoquer chez nous est un exercice passablement difficile, pour ne pas dire totalement vain.

Ma lecture de Orgueil et Préjugé donc:
Très bon livre, très bien écrit.
Evidemment, l'histoire est cousue de fils blancs, on en devine la fin longtemps à l'avance, certaines "coincidences" peuvent même franchement énerver, MAIS il n'empeche, considérer ce livre comme un simple roman à l'eau de rose est une grossière erreur, pour plusieurs raisons.
Déjà parce que beaucoup de romans à l'eau de rose sont inspirés d'orgueil et préjugés (je ne m'aventurerai pas plus loin sur le sujet de "qui de la poule ou de l'oeuf", merci).
Ensuite parce que ce livre est foncièrement féministe. L'héroïne est une femme qui refuse le destin que lui impose son statut de femme issue de famille modeste (qui en gros se résume à "trouve toi un mari pas trop pauvre et sois contente et surtout ferme ta gueule"). Elizabeth est une femme qui ose défier des gens d'un rang plus élevé que le sien, qui plus est des hommes, qui ose refuser une demande en mariage quand l'homme qui la fait la répugne ou l'indiffère, bref, Elizabeth est une effrontée, dont le comportement peut choquer des gens respectueux de l'étiquette de l'époque, magistralement ridiculisée dans ce livre. Jane Austen se moque des travers de son époque, de l'obséquiosité de nombre de ses pairs envers des gens méprisables mais plus riches qu'eux.

En résumé, Orgueil et Préjugés est un livre à livre impérativement; pour son intéret historique : on découvre l'angleterre du XVIIIe, l'absurdité des rapports entre les gens de l'époque, uniquement déterminés par le rang social, ainsi que l'image et la place de la femme à cette époque, qui nous rappelle que, mesdemoiselles, nous revenons de loin (bien qu'il y ait encore du boulot); pour son écriture, simple et efficace; et pour l'histoire, parce qu'une jolie histoire d'amour, parfois, ça fait pas de mal!



Morceaux choisis :
La vanité et l'orgueil sont des choses différentes, bien que les deux mots soient employés comme synonymes. On peut être orgueilleux sans être vaniteux. L'orgeuil vient de l'opinion que nous avons de nous-mêmes, la vanité, de ce que nous voudrions que l'on pensât de nous.

Plus je vois le monde, plus j'en suis mécontente. Chaque jour confirme ma foi en l'inconstance de la nature humaine, chaque jour me montre qu'on ne peut guère se fier aux apparences du mérite ou du bon sens.

Lorsqu'on a envie de détester quelqu'un, on n'est jamais à court de raisons pour cela.

16 juillet 2011

Finalement

j'ai changé d'avis : plutôt que de raconter de la merde sur ma vie, je vais raconter de la merde sur les bouquins que je lis/j'ai lu. Parce que j'en ai marre des critiques de bouquin où le critique n'ose pas dire que c'est de la merde quand c'est de la merde ou celles où il veut montrer que lui aussi il peut écrire comme Balzac (LOL).

Donc ici je raconterai ce que moi j'ai pensé du bouquin, et compte sur moi pour te dire quand c'est de la merde et pour écrire comme une merde, aussi. Va s'y viens on va trosmarrer.

Et te sens pas obligé de venir commenter parce :
1) J'en ai rien à foutre de ce que tu penses, et y a des chances pour que j'en ai tellement rien à péter que je prenne même pas la peine de te répondre.
2) Si tu cherches la bagarre d'injures, tu vas perdre.

 

Voilà, sur ce je commence ce Blog Littéraire (à dire sur un ton snob genre "je me retiens de lacher la caisse du siècle et putain ça fait mal")(je t'avais dis qu'on allait rigoler).

16 mai 2010

ouais

je sais, j'ai posté un truc en mars et puis keudale.

faut pas m'en vouloir, j'ai une vie à côté d'internette. ouais.

tu te doutes bien que si je viens écrire là tout de suite c'est que je suis de mauvaise humeur. genre over.

genre y'a des gens à qui j'éclaterai bien la gueule. surtout un.

et puis genre j'ai un max de taff, c'est le bordel chez moi, j'ai mes partiels qui arrivent, bref j'ai un peu envie de frapper tout ce qui bouge et qu'on m'oublie un peu.

t'as remarqué que les emmerdes viennent jamais toutes seules? toujours par paquet de 2 ou 3.
moi mes emmerdes en ce moment c'est que je tombe que sur des connards. ouais. première fois que ça m'arrive de ma life. normalement j'attire les mecs gentils, et là bim, coup sur coup 2 connards d'affilé. genre gros connard hein. genre celui qui rappelle pas et celui qui a déjà une meuf au fait.
genre si tu veux aller leur péter les tibias je suis pour.

7 mars 2010

Bien le bonsoir,

lecteur.

Ce soir j'avais envie d'écrire de la merde sur un blog.
J'en ai un vieux dans lequel j'ai pas écris depuis plusieurs années mais là je voulais écrire de la nouvelle merde, tu vois, dans un nouveau lieu.

Je me présente, je m'appelle Archibad. En vrai je m'appelle pas comme ça, dommage, ça aurait claqué.
En vrai, je suis même pas un mec, c'est te dire comme la vie est une pute. (parce que si j'avais été un mec, j'aurai pût roter tranquille, me battre dans des bars et surtout, surtout, on arrêterai de me regarder comme une extra-terrestre à chaque fois qu'un petit "bordel de putain de sa race de bite de pute borgne" m'échappe).

Bon sur ce faut que j'y aille, j'ai une ouiche qui m'attend.

A plusse.

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